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République Démocratique du Congo

Analyse de Marché du Secteur du Bâtiment, de la Construction, du BTP et des Matériaux de Construction en rdc

Le secteur du bâtiment, de la construction et des travaux publics (BTP) en République Démocratique du Congo (RDC) présente un potentiel de croissance considérable, soutenu par une urbanisation rapide et d’importants projets d’infrastructures. En 2021, le secteur représentait 1,702 milliard de dollars, soit 17 % de la demande intérieure totale, et les prévisions indiquent une croissance continue, avec un taux de croissance du PIB réel de 5,7 % en 2024 et 5,6 % en 2025, le BTP étant un moteur clé de cette expansion.1 Le gouvernement de la RDC a clairement identifié le secteur des infrastructures et du BTP comme un pilier essentiel de sa stratégie de diversification économique, visant une croissance de 5,2 % dans ce secteur en 2025.3

Cependant, le marché est également caractérisé par des défis structurels, notamment un déficit de logements criant (près de 4 millions d’unités à l’échelle nationale), une informalité généralisée, des difficultés d’accès au financement, des problèmes fonciers complexes et une perception élevée de la corruption qui peut entraîner des surcoûts et des retards dans les projets.4 La concurrence des importations, notamment chinoises et libanaises, est également un facteur important sur le marché des matériaux.9

Pour Tunisia Building Partners (TBP), un groupement de huit entreprises tunisiennes spécialisées, le marché congolais offre des opportunités significatives. La proposition de valeur de TBP réside dans la fourniture de produits et solutions de qualité supérieure aux normes européennes, une expertise technique spécialisée et une fiabilité d’approvisionnement, éléments qui peuvent différencier TBP des offres existantes et répondre aux besoins croissants du marché pour des infrastructures durables et performantes. Une stratégie d’entrée axée sur des partenariats locaux solides et une gestion proactive des risques sera essentielle pour capitaliser sur ce potentiel.

Analyse de Marché du Secteur du Bâtiment, de la Construction et des Matériaux de Construction en République Démocratique du Congo pour Tunisia Building Partners (TBP)
Analyse de Marché du Secteur du Bâtiment, de la Construction et des Matériaux de Construction en République Démocratique du Congo pour Tunisia Building Partners (TBP)

1. Introduction 

La République Démocratique du Congo, avec sa vaste superficie et sa population en croissance rapide, représente un marché émergent aux opportunités significatives, notamment dans le secteur de la construction. Tunisia Building Partners (TBP), un consortium de huit entreprises tunisiennes reconnues pour leur expertise dans divers segments du bâtiment, cherche à explorer et à s’implanter sur ce marché dynamique. Cette analyse de marché a pour objectif de fournir à TBP une compréhension approfondie du secteur du bâtiment, de la construction et des matériaux de construction en RDC.

L’étude vise à identifier les dynamiques clés du marché, les moteurs de la demande, le paysage concurrentiel, ainsi que les défis et opportunités spécifiques à l’investissement privé. Plus précisément, elle détaillera les perspectives pour chaque sous-secteur représenté par les entreprises membres de TBP : la menuiserie en aluminium (GAM), la robinetterie et les sanitaires (SOPAL), les tuyaux multicouches (IPALPEX), les matériaux de construction généraux (COMAF), les solutions techniques pour béton (Luxor), les appareils et matériels électriques (TTI), les chauffe-eau solaires (BSI), et la menuiserie en bois (DELTA CUISINE). Pour chaque segment, une proposition de valeur spécifique sera élaborée, mettant en lumière les avantages que les entreprises congolaises pourraient tirer d’une collaboration avec TBP.

2. Analyse Globale du Secteur du Bâtiment et de la Construction en RDC 

2.1. Taille du Marché et Dynamiques de Croissance

Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) en République Démocratique du Congo a démontré une trajectoire de croissance positive au cours des dernières années. En 2021, la valeur du secteur s’élevait à 1,702 milliard de dollars américains, ce qui représentait une part significative de 17 % de la demande intérieure totale du pays.1 Cette croissance a été continue de 2006 à 2020, avec seulement deux exceptions notables en 2015 et 2016, ce qui témoigne d’une résilience fondamentale du marché face aux fluctuations économiques.1

Les perspectives économiques pour la RDC restent favorables, avec des projections de croissance du PIB réel de 5,7 % en 2024 et 5,6 % en 2025.2 Cette croissance est principalement tirée par des secteurs clés tels que l’exploitation minière, mais également de manière significative par le bâtiment et les travaux publics, ainsi que les services.2 Le secteur non-extractif, qui englobe le BTP, a d’ailleurs enregistré une accélération de son taux de croissance, passant de 3,1 % en 2022 à 3,4 % en 2023.2 Cette tendance à la hausse dans le secteur non-extractif est une indication positive pour les entreprises de construction, car elle suggère une diversification de l’économie au-delà des ressources naturelles.

Le gouvernement congolais a clairement positionné les infrastructures et le BTP comme le premier pilier de sa stratégie de diversification des investissements. Les projections officielles pour ce secteur visent une croissance de 5,2 % en 2025, une augmentation notable par rapport aux 3,8 % prévus pour 2024.3 Cette priorisation gouvernementale du BTP indique non seulement une reconnaissance de son rôle dans la croissance économique globale, mais aussi une volonté politique de soutenir son développement par des investissements ciblés. Cette orientation stratégique crée un environnement propice aux entreprises comme TBP, dont les activités s’alignent directement avec les objectifs nationaux de développement.

En termes d’emploi, bien que des statistiques spécifiques et récentes pour le secteur du BTP en RDC ne soient pas détaillées dans les informations disponibles, des projets d’envergure soutenus par des institutions internationales, comme le Projet d’Appui au Développement des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (PADMPME) de la Banque Mondiale, ont démontré une capacité significative à générer des emplois. Ce projet, clôturé en juin 2024, a créé 14 926 nouveaux emplois à temps plein, dépassant son objectif initial de 66 %.12 Cette performance met en évidence la demande sous-jacente de main-d’œuvre qualifiée et non qualifiée dans les secteurs liés au développement et aux infrastructures. La promotion d’une croissance économique inclusive et la création d’emplois décents, notamment pour les jeunes, sont des priorités inscrites dans le Programme par Pays pour un Travail Décent de la RDC pour la période 2021-2024.13 Cette convergence entre les besoins du marché et les objectifs gouvernementaux en matière d’emploi suggère que le développement du secteur du BTP sera accompagné d’un soutien à la formation et à l’intégration de la main-d’œuvre locale.

Tableau 2.1: Statistiques Clés du Secteur BTP en RDC (2021-2025) 

Indicateur202120222023 (estimation)2024 (prévision)2025 (prévision)Source(s)
Valeur du secteur BTP (Milliards USD)1,702N/AN/AN/AN/A1
% de la Demande Intérieure Totale (BTP)17%N/AN/AN/AN/A1
Taux de Croissance du PIB Réel (%)N/A8,8%8,4%7,9% / 5,7%5,6% / 5,7%2
Taux de Croissance Secteur Non-Extractif (%)N/A3,1%3,4%N/AN/A2
Objectif de Croissance Secteur BTP (%)N/AN/AN/A3,8%5,2%3

Note: Les chiffres pour 2024 et 2025 peuvent varier légèrement selon les sources (Banque Africaine de Développement vs Agence Ecofin), reflétant différentes projections économiques. Le BTP est un composant clé du secteur non-extractif et un pilier de la diversification économique.

Analyse de Marché du Secteur du Bâtiment, de la Construction et des Matériaux de Construction en République Démocratique du Congo pour Tunisia Building Partners (TBP)

2.2. Tendances du Marché et Moteurs de la Demande 

Le marché de la construction en RDC est fortement influencé par des dynamiques démographiques et des besoins d’infrastructures massifs. L’urbanisation rapide est une tendance dominante, avec une concentration croissante de la population dans les zones urbaines. Cependant, cette croissance démographique submerge les infrastructures existantes, entraînant un déficit criant en logements. On estime que 75 % de la population urbaine de la RDC vit dans des conditions de logement inadéquates.4 Le déficit global de logements à l’échelle nationale est d’environ 3 945 500 unités, dont plus de la moitié (soit 143 092 logements par an) est nécessaire pour la seule ville de Kinshasa.4 Pour répondre à cette demande croissante, il faudrait construire plus de 263 000 unités de logement chaque année.4 Ce besoin colossal en logements représente une opportunité de marché immense pour les fournisseurs de matériaux et de solutions de construction. Néanmoins, l’accès au logement formel est limité pour la majorité de la population en raison de faibles revenus et d’un manque d’options de financement abordables. Les prix des logements, particulièrement à Kinshasa, sont très élevés, allant de 250 000 USD à 750 000 USD pour des maisons décentes, rendant l’acquisition inaccessible même pour les Congolais relativement aisés.4 Ce contexte suggère que le marché des logements privés pourrait être segmenté, avec une demande pour des solutions abordables d’une part, et des projets de luxe d’autre part.

Parallèlement au défi du logement, la demande est fortement tirée par des projets d’infrastructures majeurs, souvent financés par des entités publiques et des partenaires internationaux. Le portefeuille de la Banque Mondiale en RDC s’élevait à 7,023 milliards de dollars au 31 mars 2025, avec 18 projets nationaux et deux projets régionaux.12 Ces investissements se traduisent par des réalisations concrètes dans divers domaines:

  • Infrastructures Sociales: Le projet de Stabilisation de l’Est pour la Paix (STEP) a permis de construire ou de réhabiliter 666 écoles, 191 cliniques, 1 406 petits ponts et 155 points d’eau, bénéficiant à 5,8 millions de personnes.12
  • Énergie: Le Projet d’Accès et d’Amélioration des Services Électriques (EASE) a étendu l’accès à l’électricité à plus de 3 millions de personnes et a soutenu la distribution de systèmes solaires domestiques.12 Le gouvernement ambitionne d’augmenter le taux national d’accès à l’électricité à au moins 62 % d’ici 2030 (contre 21,5 % en 2024) et de mobiliser 20 milliards de dollars d’investissements privés dans le secteur de l’énergie d’ici fin 2025.14
  • Transport et Connectivité: Le projet régional de facilitation du commerce des Grands Lacs a amélioré les infrastructures frontalières.12 Un projet d’Appui à la Connectivité et au Transport II, d’un montant de 440,02 millions USD, vise à relier l’est et l’ouest du pays par la construction de la première autoroute nationale, incluant 200 km de routes bitumées supplémentaires et un pont stratégique de 700 mètres sur la rivière Lualaba.15 Le gouvernement a également alloué 160 millions USD à des projets d’infrastructures, dont 59,7 millions USD pour la première phase du PDL 145T et d’autres ouvrages en provinces.16 Des appels d’offres sont en cours ou prévus pour des projets routiers majeurs, comme l’aménagement de la route Batshamba – Mbuji-Mayi et le périphérique du Grand Kinshasa (145 km).17
  • Bâtiments Publics: La construction d’un nouveau bâtiment de la Cour Constitutionnelle à Kinshasa, un édifice de 4 niveaux financé à 65 % par le gouvernement et 35 % par le PNUD/Suède, est un exemple de projet de bâtiment public en cours.18 Le gouvernement prévoit également la construction de 10 000 logements sociaux.3

Ces investissements massifs dans les infrastructures publiques et les projets de développement créent une demande directe et substantielle pour une large gamme de matériaux de construction, de solutions techniques et d’équipements spécialisés. Ces projets, souvent adossés à des financements internationaux, sont susceptibles de suivre des normes de qualité plus strictes et des processus d’approvisionnement plus formalisés, offrant des opportunités plus stables et prévisibles pour les entreprises étrangères comme TBP.

2.3. Cadre Réglementaire et Institutionnel 

Le cadre réglementaire du secteur de la construction en RDC est en pleine évolution, marquant une transition importante par rapport aux lois coloniales obsolètes. Le gouvernement congolais est activement engagé dans l’élaboration d’un nouveau code de l’urbanisme et de la construction. Un atelier national pour la validation de l’avant-projet de loi a été ouvert par la Première Ministre en juillet 2024, soulignant l’importance stratégique de cette réforme.19 Ce nouveau code vise à établir un cadre juridique modernisé et complet pour toutes les activités d’urbanisme et de construction à travers le pays.21

Parmi les dispositions clés anticipées de ce nouveau code figurent la facilitation de la construction de logements sociaux et la promotion d’initiatives de logement pour diverses catégories socioprofessionnelles. Il prévoit également la mise en œuvre d’un plan national de l’habitat et de l’aménagement urbain, spécifiquement pour les villes et les grandes agglomérations.21 Une mesure cruciale est l’obligation de réaliser des études d’impact environnemental et social préalables pour toutes les opérations de lotissement, ainsi que l’exigence de la mise en place des infrastructures nécessaires avant de procéder à de telles opérations.21 Ces dispositions indiquent une volonté de promouvoir un développement urbain plus structuré, durable et responsable.

Actuellement, le secteur est régi par des lois existantes telles que la Loi Foncière n° 73-021 du 20 juillet 1973 (modifiée en 1980), qui stipule que le sol et le sous-sol appartiennent à l’État, une particularité importante pour les investissements fonciers.5 L’octroi des permis de construire est réglementé par l’Arrêté ministériel n° CAB/MINA/TUHITPR/007/2013 du 26 juin 2013, qui exige que toute personne souhaitant entreprendre une construction en matériaux durables obtienne au préalable un permis.5 Les projets autorisés doivent être disponibles sur le chantier pour inspection par les agents de l’administration.22

L’élaboration de ce nouveau code représente une opportunité majeure pour les entreprises étrangères, car elle pourrait conduire à une plus grande clarté réglementaire et à une formalisation accrue du secteur, rendant l’environnement des affaires plus prévisible. Cependant, cette période de transition peut également introduire une certaine incertitude, nécessitant une veille réglementaire constante et, potentiellement, une collaboration étroite avec les autorités locales pour s’assurer de la conformité aux nouvelles exigences.

Analyse de Marché du Secteur du Bâtiment, de la Construction et des Matériaux de Construction en République Démocratique du Congo pour Tunisia Building Partners (TBP)

2.4. Paysage Concurrentiel et Acteurs Locaux 

Le marché du BTP en RDC est caractérisé par un paysage concurrentiel diversifié, comprenant des acteurs locaux établis et une présence significative d’entreprises étrangères. Parmi les entreprises de construction locales, JMC RD Congo se distingue par ses services de construction générale, la location d’engins et la spécialisation dans le bétonnage des routes, affirmant son engagement dans le développement urbain et rural du pays.23 Kongo Génie est une autre entreprise locale active dans le génie civil, le BTP, la construction de routes, la rénovation et la préfabrication de produits en béton.24 Ces entreprises locales possèdent une connaissance approfondie du terrain et des réseaux, ce qui en fait des partenaires potentiels importants pour TBP.

En ce qui concerne les matériaux de construction, la RDC dispose de ressources géologiques variées, permettant la production locale de matériaux de base tels que le bois, le sable, le gravier et le ciment.25 Le pays compte plusieurs cimenteries (par exemple, CILU, CINAT), bien que la production de gravier soit souvent artisanale.25 Cependant, le marché des matériaux de construction est confronté à une concurrence intense de la part des importations, notamment en provenance du Liban et de la Chine. Cette concurrence a même été « dénoncée » 9, ce qui suggère une pression sur les prix et potentiellement des préoccupations concernant la qualité ou les pratiques commerciales. Un défi notable pour le bois local est le manque d’installations de traitement et de séchage, entraînant des problèmes de qualité (attaques de termites, déformation) et encourageant l’importation de produits finis.25

La présence de ces acteurs locaux et la forte concurrence des importations soulignent la nécessité pour TBP de développer une stratégie de différenciation claire. La qualité supérieure et la conformité aux normes européennes des produits de TBP peuvent représenter un avantage concurrentiel majeur, mais devront être accompagnées d’une proposition de valeur qui justifie un éventuel prix plus élevé et qui intègre une compréhension des sensibilités locales face à la concurrence étrangère.

2.5. Défis et Opportunités pour l’Investissement Privé 

Le marché du BTP en RDC, bien que prometteur, présente un ensemble de défis et d’opportunités qui nécessitent une évaluation stratégique rigoureuse pour tout investisseur privé.

Défis:

  • Informalité Généralisée: Une part écrasante de l’économie congolaise opère dans le secteur informel, avec 88,6 % de la population active occupée dans ce segment.6 Seuls 2,7 % des unités de production informelles (UPI) paient des impôts, ce qui rend difficile la formalisation des transactions et la prévision des revenus. Bien qu’une part significative (28,4 %) des UPI se déclare prête à se formaliser si le climat des affaires s’améliore, cette informalité persistante peut compliquer les opérations commerciales et l’établissement de partenariats fiables.6
  • Accès au Financement: L’accès au crédit et aux services bancaires formels reste limité pour la majorité de la population et des entreprises. Seulement 12 % des adultes en RDC possèdent un compte bancaire, et 22,7 % des UPI manquent d’accès au capital nécessaire à leurs activités.4 Cette situation entrave la capacité d’investissement et la demande solvable pour les projets de construction, en particulier dans le secteur du logement privé, où les prix sont très élevés et inabordables pour la plupart.4
  • Problèmes Fonciers: La problématique foncière en RDC est une source majeure de conflits et d’insécurité des droits. Des systèmes fonciers coutumiers, informels et légaux se chevauchent, entraînant des revendications multiples sur les mêmes parcelles de terrain.26 La faiblesse de la législation foncière et la corruption généralisée ont conduit à une aliénation massive des terres coutumières, souvent privatisées par les élites, ce qui peut entraîner des litiges, des expulsions et des déplacements de populations.27 L’absence d’une présence étatique efficace pour résoudre ces litiges aggrave l’incertitude pour les investissements immobiliers.27
  • Corruption: La RDC est confrontée à un indice de perception de la corruption élevé, ce qui a des conséquences négatives sur l’économie et le développement des infrastructures.7 La corruption peut entraîner des retards dans les projets, des coûts de transaction élevés pour les entreprises nationales, des surcoûts et une qualité inférieure des infrastructures.7 Elle limite également les investissements directs étrangers et détourne les ressources publiques.7
  • Coûts Élevés: Les coûts de construction en RDC peuvent être significativement plus élevés que les coûts directs, avec des estimations suggérant qu’ils peuvent être 1,3 fois supérieurs en raison de facteurs indirects.32 Les prix des matériaux clés, comme le ciment, sont sujets à des fluctuations importantes et à des hausses dues à la rareté et à la réintroduction de la TVA (par exemple, un sac de ciment gris est passé de 45 000 FC à 55 000 FC en octobre 2024, et de 28 000-29 000 FC à 34 000 FC en janvier 2025).33

Opportunités:

  • Forte Demande Structurelle: Malgré les défis liés à l’abordabilité, la demande sous-jacente en logements et en infrastructures est immense, stimulée par une urbanisation rapide et un déficit accumulé.4
  • Soutien Gouvernemental Actif: Le gouvernement promeut activement la diversification économique au-delà du secteur minier, avec le BTP comme un pilier stratégique. L’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) joue un rôle clé dans la promotion des opportunités, l’accompagnement des investisseurs et l’amélioration du climat des affaires.3
  • Projets d’Infrastructures Financés: La présence de projets d’envergure financés par des institutions internationales comme la Banque Mondiale (portefeuille de 7,023 milliards USD) offre des opportunités concrètes et des environnements d’affaires potentiellement plus stables.12 La Banque Mondiale finance notamment quatre projets pour 1,49 milliard USD, incluant la résilience urbaine, la gouvernance économique et le transport.15
  • Amélioration de l’Accès au Financement: Bien que l’accès au crédit formel reste un défi, l’augmentation significative des abonnements aux services de mobile money (de 6,59 millions en T3 2020 à 21,67 millions en T3 2023) indique une amélioration de l’inclusion financière, ce qui pourrait à terme faciliter les transactions et le financement de projets à plus petite échelle.37

La combinaison d’une demande forte et d’un soutien gouvernemental clair pour le développement des infrastructures, malgré les défis structurels, positionne la RDC comme un marché à fort potentiel pour les investisseurs capables de naviguer dans un environnement complexe. Une approche prudente, axée sur la compréhension des spécificités locales et la mise en œuvre de stratégies d’atténuation des risques, sera cruciale pour TBP.